Vous aviez prévu de partir en vacances ou bien de rendre visite à de la famille et vous recevez l’information que votre avion est retardé, voire pire, annulé ?
Revoyons les obligations des transporteurs aériens lorsque ces situations surviennent.
Il faut tout d’abord rappeler qu’en matière de réglementation aérienne, il existe deux textes internationaux majeurs qui dictent les mesures à suivre. Il s’agit de la Convention de Montréal du 28 mai 1999 et le Règlement (CE) du Parlement européen et du Conseil du 11 février 2004.
Maintenant que l’on sait quels textes régissent la matière, il faut pouvoir les distinguer.
La Convention de Montréal s’applique à tous les vols au départ d’un pays signataire (192 membres).
Le Règlement européen s’applique quant à lui au départ d’un aéroport situé dans un État membre de l’Union européen, mais aussi au départ de l’Islande, de la Norvège et de la Suisse.
Il s’applique également dans le cas où le départ se ferait d’un État non membre de l’Union et que la destination, elle, se trouve être : un pays membre de l’Union européenne, l’Islande, la Norvège ou la Suisse, et que le transporteur aérien est de la nationalité d’un État de l’Union.
Exemples de cas ou le règlement s’applique :
Exemple de cas ou le règlement laisse place à la Convention de Montréal :
Exemples de cas ou le règlement s’applique :
Exemple de cas ou le règlement laisse place à la Convention de Montréal :
Si c’est le Règlement européen qui s’applique en cas de retard de 2 heures ou plus pour les vols de 1500 km ou moins ou de 3 heures ou plus pour tous les vols dans l’Union de plus de 1500 km et pour tous les autres vols de 1500 à 3500 km ou de 4 heures ou plus pour tous les autres vols alors les passagers ont le droit à une assistance ;
En cas d’annulation, les passagers :
alors les passagers ont le droit à une indemnisation de :
Pour déterminer la distance à prendre en considération, il est tenu compte de la dernière destination où le passager arrivera après l’heure prévue du fait de l’annulation. À noter que si le passager décide de choisir l’option de réacheminement, alors le transporteur peut diviser l’indemnisation prévue par 2.
Si c’est la Convention de Montréal qui s’applique en cas de retard, c’est au transporteur de prouver et justifier qu’il n’est pas responsable du retard, dans le cas contraire il devra vous indemniser selon le retard avec un plafond d’environ 5420 €.
En cas d’annulation, rien n’est prévu à ce sujet dans la Convention de Montréal, il faudra donc, si vous avez acheté les billets en France, il faudra faire marcher le droit commun.