Bonjour,
j’ai posé ma démission avec demande de reduction du préavis à 1 mois au lieu de 2, elle a été signé par le directeur de filiale car remise en main propre le 16 septembre seulement lors d’un récent entretien pour évoquer les motivations de mon départ on m’apprend que la date de départ que j’ai renseigné n’était pas bonne puisque j’avais demandé le 16 septembre au lieu du 16 octobre et par conséquent reconduit au 16 novembre donc aucune réduction de préavis. Est ce que l’erreur de date vaut nullité de la demande ? Merci pour votre retour sachant que je commence bientôt dans une nouvelle entreprise.
Bonjour,
Si vous avez informé votre employeur de votre démission par le biais d’un courrier recommandé avec AR ou par un courrier remis en main propre contre récépissé mentionnant votre intention claire et non équivoque (non sujette à interprétation) de rompre votre contrat de travail, votre employeur ne pourra pas considérer que vous n’avez pas remis de courrier de démission. Une erreur de date ne remettra donc pas en cause la validité de votre démission.
En revanche votre employeur n’est pas tenu d’accepter votre demande de dispense de préavis (sauf si votre convention collective prévoit une dispense partielle de préavis lorsque le salarié démissionnaire a trouvé un nouvel emploi). Si votre employeur refuse d’accepter votre demande, vous ne pouvez refuser d’exécuter le préavis jusqu’à son terme. A défaut, votre employeur pourrait saisir le Conseil des Prud’hommes pour obtenir votre condamnation au paiement d’une indemnité compensatrice de préavis, voir de dommages et intérêts.
Bonjour,
Merci pour votre retour. Est ce que le fait qu’il ait signé ma lettre et daté ne vaut pas acceptation de la reduction de mon preavis ? Sachant que l’objet de ma lettre était bien claire : Demission avec reduction du preavis.
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